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isabelle huppert - Page 3

  • « Villa Amalia » de Benoît Jacquot avec Isabelle Huppert, Jean-Hugues Anglade, Xavier Beauvois…

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    Année chargée pour la Présidente du jury du 62ème Festival de Cannes puisque, après « Un  Barrage contre le Pacifique », l’adaptation cinématographique du roman éponyme de Marguerite Duras par Rithy Panh, Isabelle Huppert est en effet actuellement à l’affiche de « Villa Amalia » de Benoît Jacquot.

     

    Par hasard, Ann (Isabelle Huppert),  pianiste de profession,  surprend son mari Thomas (Xavier Beauvois) embrassant une autre femme. Au même instant, alors qu’elle est hypnotisée et terrassée par cette scène, se déroulant derrière les grilles d’un jardin, un ami surgi de l’enfance, Georges, (Jean-Hugues Anglade) la surprend. Avec son appui, elle décide alors de changer de vie, de tout quitter, pour bientôt se retrouver sur une île, là où se trouve la villa Amalia…

     

    Adapté du roman éponyme de Pascal Quignard, « Villa Amalia » est le cinquième film du réalisateur avec Isabelle Huppert et pour cette cinquième collaboration il a choisi un thème universel pour un film qui ne l’est pas. Le profond malaise (et même l’agacement) que m’a inspiré ce film m’a probablement ôté tout jugement purement cinématographique, d’où cette critique inhabituellement courte et négative… En effet, rarement l’atmosphère d’un film m’aura mise si mal à l’aise, à tel point que j’ai failli quitter la salle avant la fin. Le film est ainsi imprégné du dépouillement, de la brutalité et de l’austérité de son personnage principal, et alternativement d’une musique (de Bruno Coulais) et d’un silence vertigineux.

     

    Ann se dépouille de tout ce qui lui pèse et l’emprisonne et caractérise sa vie d’avant : biens matériels (photos, sa maison d’une blancheur terrifiante et nauséeuse, cheveux, pianos …) et même de son identité pour endosser celle de son ami d’enfance, symbole de cette innocence qu’elle veut retrouver et de sa renaissance. Comme un signe du destin, elle qui a perdu son frère va habiter la maison qu’un homme décédé avait construit pour sa sœur, une maison qui domine la mer, où elle fait corps avec le paysage et la nature. (Benoît Jacquot use et abuse des plans larges pour bien nous le faire comprendre).

     

    Le réalisateur de « L’école de la chair » signe ici un film désincarné et nous embarque dans une maison sans âme où son héroïne semble s’évader tandis que je ne rêvais que d’une chose : en faire de même pour fuir ce film oppressant, où le bleu de la mer et le rouge de cette villa Amalia ne parviennent pas à apporter des couleurs à ce film d’une pâleur cadavérique…

     

    Isabelle Huppert interprète avec justesse ce personnage antipathique noyé (elle nage, beaucoup et avec violence, pour ne pas couler, ne pas être submergée)  dans sa pesante réalité qui prend visage humain le temps d’une main sur un visage, et Jean-Hugues Anglade, irréprochable, avec ce rôle d’homme sentimental et attachant, atténue par sa douceur la rugosité d’Ann et celle du film. Leurs scènes communes apportent cette émotion qui fait défaut au reste du film,  se tenant par la main, comme deux enfants partageant un secret, égarés dans un monde d’adultes qui ne comprend pas leur singularité, leurs envies de fuites.

     

     Ne parlons pas du scénario : là n’est pas l’objet de ce film délibérément elliptique (et se noyant paradoxalement, lui aussi, dans des détails inutiles) qui certes nous donne le goût de l’abandon, et  de la liberté : celle en tout cas de fuir ce film sombre et morose  comme Ann sa réalité étouffante…

     

    Sur le même thème voyez plutôt le splendide « Into the wild » de Sean Penn et pour lire un autre point de vue sur ce film et contrebalancer cette critique, je vous conseille la critique suivante : http://www.toujoursraison.com/2009/04/villa-amalia.html .

     

    Sandra.M

     

  • "In the mood for cinema" au Festival de Cannes 2009

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    Voilà, ça y est: mon accréditation pour le 62ème Festival de Cannes vient de m'être confirmée.

    Je serai donc au Festival de Cannes, cette année encore et cela pour la 9ème année consécutive, après avoir "attrapé le virus" de la Croisette lors de ma participation au prix de la jeunesse  du Festival de Cannes 2001 ( un concours que je vous recommande d'ailleurs de tenter, si vous êtes cinéphiles... et jeunes, pour connaître toutes les modalités du concours, cliquez ici). Ce prix de la jeunesse est, je crois, une expérience collective cinématographique et humaine inoubliable pour tous ceux qui l'ont vécu. M'en restent aujourd'hui de belles amitiés, de magnifiques souvenirs et un goût prononcé pour ce festival, ce qui était d'ailleurs le cas avant d'y mettre les pieds mais ce qui n'a fait que s'aggraver par la suite malgré tous les travers, excentricités, absurdités, aberrations de ce festival dont je vous parlerai un autre jour, mais c'est avant tout la plus grande et la plus belle fenêtre ouverte sur le cinéma et sur les cinémas du monde entier, sans oublier évidemment le Marché du film. De tout cela aussi, de ma vision de ce festival, je vous reparlerai ultérieurement même si je vous en ai déjà longuement parlé ici, ou encore là.

    Chaque année je termine le Festival pleine de bonnes (ou mauvaises?) résolutions: non, non, je n'y retournerai pas l'année prochaine. Et chaque année lorsque le mois de février se profile je ne peux m'empêcher d'effectuer (non, vraiment, c'est irrépressible)  toutes les démarches pour être accréditée. C'est incurable, je le crains bien.

    J'y serai donc doublement cette année, d'abord en tant qu'invitée de L'Oréal pour avoir remporté le concours de blogs qu'ils ont organisé l'an passé en partenariat avec le Festival 

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    ...mais aussi accréditée en tant que jeune scénariste et  "blogueuse". Vous pourrez donc, comme les années passées retrouver mon compte rendu quotidien en direct de la Croisette sur "In the mood for Cannes" avec des critiques de films en compétition et hors compétition mais aussi des critiques des films des sections parallèles, des vidéos, des "récits d'ambiance" et de soirées..., et de nombreuses informations concernant le festival, dès à présent, même si, pour l'heure, nous savons seulement que le 62ème Festival de Cannes aura lieu du 13 au 24 Mai 2009 et que son jury sera présidé par Isabelle Huppert. Vous y retrouverez également l'intégralité de la programmation mise à jour au fur et à mesure de son annonce.

    J'en profite pour conseiller à tous ceux qui voudraient être accrédités en 2009 d'effectuer leurs démarches dès à présent, chaque secteur d'activité détenant un quota d'accréditations qui diminue au fil du temps et certaines accréditations nécessitant par ailleurs de réunir un nombre conséquent de documents justificatifs. Oui, être accrédité à Cannes peut être plus compliqué que de devenir agent secret! (Renseignements ici).

    Pour tous ceux qui assisteront à ce Festival de Cannes 2009, je vous propose de vous inscrire ( en cliquant ici pour y accéder)  sur le groupe Facebook que j'ai créé associé à mon blog "In the mood for Cannes" sur lequel nous pourrons également échanger toutes nos informations et tous nos bons  plans concernant ce Festival qui peut parfois ressembler à un parcours du combattant pour les novices...ou même pour les autres.  Si vous avez des informations ou des bons plans ou des questions, vous pouvez aussi en faire part dans les commentaires de cette note.

    Prochainement de nouvelles informations concernant ce 62ème Festival de Cannes  seront publiées sur "In the mood for Cannes" mais aussi sur "In the mood for cinema"... Allez, plus que 3 petits mois avant de plonger "in the mood for Cannes"!

    Sandra.M

  • « Un Barrage contre le Pacifique » de Rithy Panh

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    Indochine, 1931. Dans le Golfe du Siam, au bord de l’Océan Pacifique, une mère (jamais nommée car vivant par, pour, à travers ses enfants, incarnée par Isabelle Huppert) survit tant bien que mal avec ses deux enfants, Joseph (20 ans) –Gaspard Ulliel- et Suzanne (16 ans)-Astrid Bergès-Frisbey-, qu’elle voit grandir et dont elle sait le départ inéluctable. Abusée par l’administration coloniale, elle a investi toutes ses économies dans une terre régulièrement inondée, donc incultivable. Se battant contre les bureaucrates corrompus qui l’ont escroquée, et qui menacent à présent de l’expulser, elle met toute son énergie dans un projet fou : construire un barrage contre la mer avec l’aide des paysans du village.  Alors que la mère est ruinée et obsédée par son entreprise arrive le mystérieux M.Jo (Randal Douc), fils d’un riche homme d’affaires chinois qui s’éprend de Suzanne. La famille va tenter d’en tirer profit.

    Difficile d’adapter au cinéma Marguerite Duras (« Un barrage contre le Pacifique » est son premier roman paru au printemps 1950, adapté de son enfance coloniale, tout comme « L’Amant ») quand on sait qu’elle était tellement mécontente de l’adaptation de « L’amant » par Jean-Jacques Annaud dont, malade, elle n’a pu suivre la fin de l’élaboration du scénario qu’en guise de revanche elle en a sorti sa propre version scénaristique. « Un barrage contre le Pacifique » est certainement très différent d’un film réalisé par Marguerite Duras, éloigné de son style expérimental  notamment basé sur le décalage entre l’image et le son comme elle les affectionnait, comme ce qu’elle mit en œuvre dans ses propres films. Aurait-elle renié cette adaptation-ci ? Pas sûr…

    Difficile aussi en raison de son style littéraire difficilement adaptable même si « Un barrage contre le Pacifique » est certainement le plus classique de ses romans (d’ailleurs déjà adapté au cinéma, en 1958, par René Clément, sous le titre « Barrage contre le Pacifique ») , ce qui explique aussi le classicisme que certains ont reproché au film de Rithy Panh, un film dans lequel, pourtant, le délitement du temps, le refus de tout spectaculaire et de toute dramatisation auxquels le sujet se prêtait si bien ne sont d’ailleurs pas si académiques. Un cinéaste qui laisse le temps au temps, laisse aussi le soin au spectateur de remplir les ellipses et les non dits : voilà qui est plutôt destiné à me plaire et je trouve que beaucoup de critiques ont été bien injustes.

    La lenteur, ce refus de la grandiloquence et donc la forme reflètent judicieusement la fin des illusions de la mère qui expire finalement tout au long du film. Ce qu’on lui a reproché aussi, sans doutes, c’est de filmer avec distance et donc sans passions des sentiments passionnels et extrêmes (l’amour, la passion, le désir, l’injustice, la mort, le mensonge, la violence…), mais c’est là justement, dans ce décalage, que réside tout l’intérêt du film et l’univers que lui a apporté Rithy Panh.

     Filmé tout en douceur malgré la violence des sentiments, en lenteur, en simplicité malgré l’ambiguïté des personnages,  le film de Rithy Panh nous imprègne progressivement, sans fracas mais peut-être avec d’autant plus de force comme cette révolte contre le colonialisme qui s’empare progressivement de la mère.

    Et puis il y a les paysages, la nature récalcitrante et sauvage que Rithy Panh n’enjolive pas mais filme dans sa beauté brute et d'autant plus fascinante.

    Isabelle Huppert incarne merveilleusement cette femme aride comme la terre qu’elle tente vainement d’exploiter, provocatrice et indomptable, qui aime un peu trop son fils, qui rudoie un peu trop sa fille avec lesquels elle entretient des rapports plus qu’ambigus à l’image de ceux de Suzanne avec le troublant et ambivalent M.Jo, ce qui donne à l’ensemble une opacité salutaire dans un cinéma qui veut de plus en plus aller à l’essentiel (et d’ailleurs l’oubliant et le niant ainsi).  Un film à la fois simple et hermétique comme un livre de Duras.

    Gaspard Ulliel et Astrid Berges-Frisbey, quant à eux, manient savamment force et douceur, innocence et sensualité et sont aussi pour beaucoup dans la réussite de ce film que, vous l’aurez compris, In the mood for cinema vous recommande.

     « Un Barrage contre le Pacifique » a été présenté au Festival de Rome 2008.

  • Isabelle Huppert présidera le jury du 62ème Festival de Cannes

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    pianiste.jpgC’est Isabelle Huppert qui succédera à Sean Penn et présidera le jury du 62e Festival international de Cannes du 13 au 24 mai 2009, un festival qui l'a récompensée du prix d’interprétation féminine à deux reprises :  avec "La Pianiste" de Michael Haneke en 2001 (un prix décerné à l'unanimité) et "Violette Nozière" de Claude Chabrol en 1978.

     Isabelle Huppert est en effet une habituée de ce festival dont elle fut également jurée (en 1984, sous la présidence de Dirk Bogarde, la palme d'or sera alors remise à Wim Wenders pour "Paris, Texas") et maîtresse de cérémonie, et où pas moins de 14 films dans lesquels elle a joué ont été présentés en compétition.

    Très peu de femmes ont présidé ce prestigieux jury : Liv Ullman, Jeanne Moreau, Françoise Sagan...

    violette.jpgEn plus de ses récompenses cannoises, parmi de nombreux prix l'actrice fétiche de Claude Chabrol (qu'il serait d'ailleurs amusant de retrouver également dans le jury...?) a été récompensée de prix spéciaux pour sa carrière à San Sebastian en 2003 et à Venise en 2005 (Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière).

    "Je suis très heureuse et très fière. Cannes et moi, c'est une longue histoire et ce prochain rendez-vous scelle définitivement mon amour pour le festival, et donc pour le cinéma mondial.Cannes, c'est la porte ouverte à toutes les nouvelles idées du monde. En être une spectatrice privilégiée m'enthousiasme", a déclaré Isabelle Huppert.

    Thierry Frémaux, délégué général du festival présidé par Gilles Jacob, a expliqué avoir voulu "rendre hommage à celle qui met sa popularité de comédienne au service du cinéma d'auteur, qui s'engage auprès des jeunes metteurs en scène et que les cinéastes étrangers admirent".

    FILMOGRAPHIE D’ISABELLE HUPPERT

    I'm Not A Fucking Princess (projet) (Prochainement), de Eva Ionesco

    Copacabana (Prochainement), de Marc Fitoussi

    Des parents formidables (projet) (Prochainement), de Jean-Marie Poiré

    Une affaire de trahison (projet) (Prochainement), de Olivier Assayas

    White Material (Prochainement), de Claire Denis Maria

    L'Amour caché (Prochainement), de Alessandro Capone Danielle

    Villa Amalia (2009), de Benoît Jacquot

    Un barrage contre le Pacifique (2009), de Rithy Panh

    Home (2008), de Ursula Meier

    Nue propriété (2007), de Joachim Lafosse

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    Médée Miracle (2007), de Tonino De Bernardi

    L'Ivresse du pouvoir (2006), de Claude Chabrol  

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    Gabrielle (2005), de Patrice Chéreau

    J'adore Huckabees (2005), de David O. Russell

    Les Soeurs fâchées (2004), de Alexandra Leclère

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    Ma mère (2004), de Christophe Honoré

    Le Temps du loup (2003), de Michael Haneke

    Deux (2002), de Werner Schroeter

    La Vie promise (2002), de Olivier Dahan

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    8 femmes (2002), de François Ozon

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    La Pianiste (2001), de Michael Haneke

    Comédie de l'innocence (2001), de Raoul Ruiz

    Merci pour le chocolat (2000), de Claude Chabrol

    Les Destinées sentimentales (2000), de Olivier Assayas

    Saint-Cyr (2000), de Patricia Mazuy

    La Fausse Suivante (2000), de Benoît Jacquot

    La Vie moderne (2000), de Laurence Ferreira Barbosa

    Pas de scandale (1999), de Benoît Jacquot

    L'Ecole de la chair (1998), de Benoît Jacquot

    Rien ne va plus (1997), de Claude Chabrol

    Les Affinités électives (1997), de Paolo Taviani

    Les Palmes de M. Schutz (1997), de Claude Pinoteau

    Poussieres d'amour (1996), de Werner Schroeter  

    Les Voyages de Gulliver (TV) (1996), de Charles Sturridge

    La Cérémonie (1995), de Claude Chabrol

    Lumière et compagnie (1995), de Lasse Hallström Voix (segment A. Kiarostami)

    Un siècle d'écrivains : Nathalie Sarraute (TV) (1995), de Jacques Doillon récitante (voix)

    Amateur (1994), de Hal Hartley

    La Séparation (1994), de Christian Vincent

    L'Inondation (1994), de Igor Minaiev

    Après l'amour (1992), de Diane Kurys

    Madame Bovary (1991), de Claude Chabrol

    Malina (1991), de Werner Schroeter

    Contre l'oubli (1991), de Patrice Chéreau

    La Vengeance d'une femme (1990), de Jacques Doillon

    Une Affaire de femmes (1988), de Claude Chabrol

    Migrations (1988), de Aleksandar Petrovic

    Les Possédés (1988), de Andrzej Wajda  

    Faux témoin (1987), de Curtis Hanson

    Milan noir (1987), de Kerry McMullen

    Cactus (1986), de Paul Cox

    Sac de noeuds (1985), de Josiane Balasko

    Signé Charlotte (1985), de Caroline Huppert

    La Garce (1984), de Christine Pascal

    Passion (1984), de Jean-Luc Godard  

    Coup de foudre (1983), de Diane Kurys

    La Femme de mon pote (1983), de Bertrand Blier

    L'Histoire de Piera (1983), de Marco Ferreri

    La Truite (1982), de Joseph Losey

    Eaux profondes (1981), de Michel Deville

    Coup de torchon (1981), de Bertrand Tavernier

    La Porte du paradis (1981), de Michael Cimino

    Les Ailes de la colombe (1981), de Benoît Jacquot

    La Dame aux camelias (1981), de Mauro Bolognini

    Loulou (1980), de Maurice Pialat

    Les Héritières (1980), de Marta Meszaros

    Les Soeurs Brontë (1979), de André Téchiné

    Retour à la bien-aimee (1979), de Jean-François Adam

    Sauve qui peut (la vie) (1979), de Jean-Luc Godard

    Violette Nozière (1978), de Claude Chabrol

    Des enfants gâtés (1977), de Bertrand Tavernier

    Les Indiens sont encore loin (1977), de Patricia Moraz

    Le Juge et l'Assassin (1976), de Bertrand Tavernier

    La Dentellière (1976), de Claude Goretta

    Le Petit Marcel (1976), de Jacques Fansten

    Docteur Françoise Gailland (1976), de Jean-Louis Bertucelli

    Je suis Pierre Rivière (1976), de Christine Lipinska

    Dupont Lajoie (1975), de Yves Boisset

    Aloïse (1975), de Liliane de Kermadec

    Rosebud (1975), de Otto Preminger

    Le Grand délire (1975), de Denis Berry

    Les Valseuses (1974), de Bertrand Blier   

    Glissements progressifs du plaisir (1974), de Alain Robbe-Grillet  

    Sérieux comme le plaisir (1974), de Robert Benayoun

    César et Rosalie (1972), de Claude Sautet

    Le Bar de la fourche (1972), de Alain Levent  

    Faustine et le bel été (1972), de Nina Companeez

    Je vous rappelle que vous pourrez suivre ce 62ème Festival de Cannes, en direct sur « In the mood for cinema » et sur « In the mood for Cannes ».